Plusieurs salariés nous ont demandés pourquoi le CSE d’Axa IM n’est toujours pas ouvert aux salariés, et ce depuis plus d’un mois après les dernières élections professionnelles le 21 février dernier. Tout d’abord, la direction de l’entreprise a mis presque 1 mois pour convoquer la première réunion des élus pour désigner le Secrétaire et le Trésorier du CSE. Puis elle a utilisé la deuxième réunion du CSE une semaine plus tard pour introduire en priorité son projet de réorganisation et de mise en place du travail nomade (“flexwork”) pour toute la plateforme Core, qui avait déjà été annoncé aux salariés pour une exécution courant avril ; lors de cette deuxième réunion du 26 mars dernier, le Trésorier a informé les élus que la direction n’a toujours pas communiqué les subventions ASC pour l’année 2019. Soucieuse d’assurer une permanence du CSE pour les salariés, l’Ugict-AIM a proposé aux membres du CSE une réunion en urgence le mardi 2 avril 2019 pour décider des modalités à adopter pour la gestion des Activités Sociales et Culturelles, établir un calendrier d’ouverture des locaux du CSE assuré par l’ensemble des élus, et discuter du budget à établir pour 2019.

LE  SECRETAIRE  DU CSE AXA IM, MIS EN PLACE PAR LE VOTE EXCEPTIONNEL DE LA DIRECTION, A RÉPONDU À LA DEMANDE UGICT-CGT POUR UNE RÉUNION URGENTE EN REPOUSSANT LA DISCUSSION DE 15 JOURS, POUR UNE DÉCISION FINALE LE 25 AVRIL AU PLUS TÔT :

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Voici la réponse dilatoire du Secrétaire du CSE :

“Nous allons organiser une réunion d’ici 15 jours avec l’ensemble des élus pour discuter des affections budgétaires en fonction des propositions de chacun. La décision du budget final sera mis [sic.] à l’ordre du jour du CSE pour être voté à la majorité des élus [ndlr : 25 avril]. Cette réunion de mardi est prématurée, et c’est mon rôle d’organiser et d’informer les élus CE sur le budget et les affaires courantes du CSE.”

 Jusqu’à quand va-t-il nous balader et empêcher que le CSE ouvre ses portes ? Comme c’est la direction qui l’a mis en place, elle est complice de ce retard.

Ce blocage concernant le fonctionnement des activités sociales et culturelle des salariés est susceptible de constituer un délit d’entrave au bon fonctionnement du CSE, qui relève du pénal.

Parallèlement, après une enquête faite auprès du service comptable, ce dernier a  bien communiqué le montant à la RH qui n’a pas validé et donné son accord pour le versement des subventions sur le compte du CSE;

Le retard pour l’établissement du budget des activités sociales et culturelles du CSE est dû aussi à l’absence, dans le même temps, du trésorier et de la RH;  c’est à se demander si une concertation entre la RH chargée des relations sociales et le secrétaire n’ a eu lieu  pour retarder le plus possible l’établissement du budget 2019 et l’ouverture des droits des salariés aux subventions des ASC. A quoi jouent la RH chargée des relations sociales, le secrétaire et la trésorière  du CSE qu’elle a mis en place par l’apport de sa voix au vote lors de la réunion de mise en place du CSE ?

Les a t- elle mis en place pour les manœuvrer comme bon lui semble et tenir tout le CSE entre ses mains (?) ; refus de mettre les questions des autres élus à l’ordre du jour du CSE, refus de consulter les membres du CSE pour toute réorganisation, immixtions dans les activités sociales et culturelles …..etc.

D’ailleurs, plusieurs salariés nous ont informés qu’aux dires des élus CFDT, la direction a pris part au vote et donné une voix supplémentaire au secrétaire et à la trésorière CFDT afin d’éliminer l’élue Ugict CGT…..sans commentaires !

Que la direction vote pour le secrétaire, soit….mais qu’elle s’immisce dans le vote du trésorier qui gère les activités sociales et culturelles, alors qu’elle a toujours refusé de vérifier les comptes du CE, nous laisse perplexes et soulève plusieurs questionnements.

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