Après un allongement des délais, les salariés sont arrivés à la fin de la période pour décider s’ils sont volontaires ou non pour quitter l’entreprise dans le cadre de la RCC. La Direction décidera toute seule qui peut partir et qui doit rester. Les syndicats signataires de l’accord RCC n’ont qu’une présence de figurants au sein de la commission de validation des candidatures. Ce n’est pas socialement responsable ! …
La Direction contrôle quatre voix sur sept au sein de la commission de validation, contre trois voix pour les syndicats signataires qui seront donc systématiquement minoritaires dans cette commission: L’Ugict Axa IM dénonce l’absence de paritarisme qui est socialement irresponsable
La CFDT et la CFE-CGC se partagent trois sièges à la commission de validation des candidatures au départ. Elles ont donné leur accord pour permettre aux deux membres de la Direction de disposer de deux voix chacun, ce qui revient de facto à créer une majorité systématique de la Direction au sein de la commission.
On se moque de qui en prétendant que cette commission est paritaire ?
Nous avons déjà entendu parler d’arrangements par lesquels la direction aurait choisi des salariés pour partir alors qu’ils n’étaient pas initialement éligibles. La Commission de validation n’est qu’une formalité donnant l’apparence d’une implication des syndicats signataires dans la RCC et la réorganisation qui en découle.