Un enjeu majeur pour les femmes salariées toujours confrontées à de fortes inégalités. À la demande insistante de la CGT (voir notre tract), la Direction a enfin accepté d’ouvrir les négociations sur les mesures 2025 en faveur de l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. Ce sujet, qui aurait dû être intégré à la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) en début d’année, est désormais sur la table. Mieux vaut tard que jamais…

La CGT exige la mise en place d’un budget spécifique de rattrapage salarial, ciblant en priorité les fonctions les plus touchées par les écarts de rémunération:

• Gérantes de portefeuille (classe 6): 13,6 % d’écart

• Analystes informatiques (classe 5): 8,2 %

• Cheffes de projets études informatiques (classe 6): 8,1 %

• Chargées d’étude organisationnelle (classe 5): 10,0 %

• Cheffes de projet organisation et/ou qualité (classe 6): 8,1 %

• Auditrices (classe 5): 9,4 %

En moyenne, quand l’écart de salaire entre les hommes et les femmes atteint 8 %, c’est un mois de salaire perdu chaque année pour les salariées. La CGT demande une augmentation rétroactive des salaires 2025 à compter du 1er janvier, avec une application impérative avant le 30 juin 2025.

Après le 30 juin, il sera (encore) trop tard!

La CGT met en garde: sans mesures concrètes et rapides, les promesses resteront lettre morte. L’égalité salariale ne se négocie pas à moitié. La CGT continuera de porter la voix des salariées et de lutter contre ces injustices structurelles.

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