La mise en place du travail “flexible” laisse certaines questions d’ordre pratique sans réponse. Comment s’organisera le travail pour les collaborateurs ayant, par exemple, des fauteuils particuliers suite à un accident de trajet ou un handicap ? … des tapis souris ou supports en gel pour éviter des problèmes aux articulations quand celles-ci ont été accidentées ? … ou des bureaux réhaussés en raison de leur taille ? Des exceptions pour raisons de santé ou QVT peuvent-elles exister ou bien perdront-ils du temps d’installation chaque jour, entre la recherche d’un bureau, l’installation du matériel, et la mise en route de leur PC ? Pour le personnel badgeant, c’est du temps de travail en moins qui va être sanctionné par Pléiades, à moins de prévoir un temps forfaitaire en compensation, mais même dans ces conditions, ce temps de travail ne se rattrapera pas, il faudra rester plus longtemps ou raccourcir sa pause déjeuner ! D’autre part, certains métiers gèrent encore des volumes de documents “papier” importants. Il est plus efficace d’être à côté des piles de documents créées pour en suivre la continuité des signatures, impressions et autres si le lendemain vous n’êtes pas à l’autre bout du plateau. Se pose aussi la question de l’hygiène : ce déplacement des salariés, d’un bureau à l’autre, favorise le transport et “partage” des microbes et germes divers. Il est désagréable de noter que tous les progrès et investissements en matière de technologie, l’obtention du télétravail représentent autant d’avancées à double tranchant, car elles entrainent des décisions qui compliquent in fine le quotidien professionnel des salariés au lieu de leur permettre de travailler dans de meilleures conditions et être ainsi plus productifs.
Catégorie : Prévention du stress et du harcèlement au travail Page 8 of 9
L’Ugict Axa IM a déclenché des enquêtes sur les accidents et arrêts de travail répétitifs, la surcharge de travail, le sur-stress, et le décès des salariés ayant un lien éventuel avec les réorganisations et suppressions d’emplois des salariés seniors. L’Ugict Axa IM a mis au vote des mesures de prévention pour éviter toute récidive.
En cas de création d’une équipe « agile », que sa localisation soit faite dans le cadre d’un espace flex ou classique, cela génère une nuisance sonore pour leur voisins via des audio conférences téléphoniques sur haut-parleurs effectuées sur place, ou des débats divers entre membres de ces équipes. Cela relève parfois d’incivilités involontaires mais aussi de difficultés pour trouver un espace de réunion correctement équipé et disponible au pied levé. A cela nous pouvons ajouter le risque de voir apparaitre le sentiment chez les salariés de « perdre leur place » au sein de l’entreprise. La direction d’Axa IM n’a pris aucun de ces points en considération et l’expert désigné par le CSE a pointé l’absence totale de mesures prévenant de tels risques. L’Ugict-CGT demande à la direction de mettre à jour le Document Unique d’Evaluation des Risques professionnels (DUERP) UES AXA IM pour prendre en compte la modification drastique des conditions de travail, ce qui aurait dû être déjà fait AVANT la mise en place du projet, selon l’Inspection du travail.
Vous avez un poste de travail « aménagé » suite à des préconisations du médecin du travail ? Siège ergonomique, table ou écran réglés à une certaine hauteur précise, pose mains ou pieds donnant le support nécessaires à votre installation confortable à votre poste de travail ? Comment la direction a-t-elle prévu votre situation particulière dans le cadre de son projet de travail nomade, par lequel tout salarié est interchangeable entre tout poste de travail générique ? A l’occasion du recueil d’avis le 7 octobre dernier, le CSE a pointé « un manque d’informations sur les postes aménagés selon les préconisations du médecin du travail. » Vos élus n’ont pas été dans une position de se prononcer sur cette question, ce que dénonce l’Ugict-CGT.
Face à la multiplication des accidents et arrêts de travail au sein d’AXA IM, et plus particulièrement au sein du département TECHNOLOGY, l’Ugict-CGT a adressé le 8 janvier 2019 une lettre ouverte à la Direction Générale d’Axa IM demandant une réunion de suivi des dernières réorganisations des équipes IT qui sont effectivement laissées en déshérence, sans Directeur Informatique, depuis plus de 6 mois… Notre Syndicat, qui est en première ligne dans les enquêtes DP et CHSCT déjà engagées et en cours d’investigation, interpelle la Direction et l’invite à proposer des solutions concrètes aux salariés signalant de situations de souffrance au travail. En espérant que cette nouvelle année sera meilleure que 2018 !
Le CHSCT du 20 juillet dernier, réuni à la demande de deux élus des syndicats minoritaires, a voté une enquête sur des arrêts de travail répétitifs chez Axa IM. Les faits ont eu lieu sur une période de 3 mois entre mars et juin 2018. La Direction a confirmé que l’enquête votée à l’issue d’événements ayant donné lieu à des arrêts de travail, demandés par le salarié à être reconnus comme accidents du travail, vise à déterminer la cause des faits et des mesures préventives, ce qui a nécessité un vote du CHSCT. Les deux syndicats ayant demandé la réunion ont rendu un avis FAVORABLE à la mise en place d’une enquête paritaire ; l’autre syndicat a été absent non remplacé. L’enquête a été votée à la majorité des présents, 3 élus favorables, 2 prises d’acte et 1 absent. À suivre…
Alors que les négociations sur la « nouvelle organisation » d’Axa IM et les conditions de départs « volontaires » des salariés ciblés viennent à peine de commencer, l’Ugict-CGT est saisie par plusieurs salariés se plaignant de pressions exercées par leur hiérarchie et la DRH pour accepter des modifications des termes et conditions de leur contrat de travail. Lors du Comité d’Entreprise Extraordinaire (CEE) Axa IM du 12 septembre dernier, l’Ugict-CGT a dénoncé ces pressions et a demandé à la Direction de rappeler à tous les salariés que le PDV ne peut pas faire l’objet de discussions entre le manager et le salarié qu’à partir du moment où le PDV devient effectif. Jusqu’à cette date, rien ne change. Si vous sentez une pression pour accepter une modification à votre contrat ou conditions de travail, et/ou pour quitter l’entreprise, contactez sans délai votre représentant Ugict-CGT.
L’UGICT – CGT n’avait pas signé l’accord à durée indéterminée du 1ere juillet 2011 sur la prévention du stress au travail au sein de l’UES AXA IM parce que les signataires avaient complètement ignoré la prévention du harcèlement moral. Depuis lors, plusieurs cas de harcèlement moral, de violences au travail, et une tentative de suicide au sein des locaux d’AXA IM ont poussé la Direction à modifier son règlement intérieur en 2017 pour introduire des règles applicables en cas de plaintes pour harcelement moral, mettant fin à la politique de l’autruche depuis 2011. Aujourd’hui, concomitamment à sa signature de l’accord sur la qualité de vie au travail, UGICT-CGT adhère à l’accord à durée indéterminée sur la prévention du stress au travail pour lui donner une nouvelle vie par notre diligence et notre ténacité de promouvoir une meilleure Qualité de Vie au Travail chez AXA IM.
Encore de l’unité syndicale chez AXA IM ! L’ensemble des syndicats ont signé l’accord sur la promotion de la Qualité de Vie au Travail (« QVT ») au sein d’AXA IM. Soucieuse des conséquences des risques psychosociaux comme le mal-être et la souffrance au travail, les tensions psychiques, le surmenage et l’épuisement professionnel, l’anxiété et la dépression, les addictions ou les troubles cardiovasculaires (….), la Direction s’est engagée à travailler avec les syndicats signataires pour prévenir et accompagner les risques psychosociaux qu’engendrent ses projets de « transformation » à venir. A notre réunion syndicale du jeudi 1er février 2018, les adhérents du Syndicat Ugict-AIM ont unanimement décidé de participer au dispositif, et notre Syndicat a été le premier à signer le texte qui a recueilli l’approbation de tous les syndicats catégoriel et intercatégoriels au sein de l’UES AXA IM.