La référence syndicale des salariés d'Axa IM !

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La Direction force les salariés à avaler ses NWOW : Un sentiment d’inquiétude frappe le Core d’Axa IM quant aux conditions d’application du travail nomade

Le 7 octobre dernier, le CSE d’AXA IM a rendu un avis unanimement DÉFAVORABLE sur la mise en place des « New Ways of Working » (« NWOW ») au sein du département Core, sur avis de la commission de santé et sécurité au travail (CSSCT) et à la suite d’ une expertise demandée par les élus et gérée par une élue CSSCT Ugict-CGT. Redoutant une dégradation nette des conditions de travail chez Axa IM, l’Ugict-CGT était la première à demander l’ouverture des négociations collectives, ainsi que la mise en relation explicite avec le dispositif télétravail qui arrive à la renégociation, pour permettre la prise en compte des intérêts et vœux des salariés. Refus sec de la part de la direction. Le projet passé en force devant les représentants du personnel est un projet unilatéral, dont le seul objectif est la réduction des coûts, sans aucune contrepartie pour les salariés d’Axa IM.

Flexwork pour toutes les équipes de la Plateforme Core d’Axa IM ? Le CSE vote une expertise qui repousse le calendrier de la Direction

Lors du CSE du 26 mars dernier, la Direction a affirmé sa volonté de retirer tous les postes de travail individuels des salariés de la Plateforme Core (ordinateurs fixes, caissons…) et la mise en place du travail « flexible » pour l’ensemble des gérants, analystes, équipes recherche, risque, quant, portfolio contrôleurs, COO office, Technology et product spécialistes… L’annonce a déjà été faite par la Direction aux équipes le 11 mars dernier, en invitant les salariés à répondre aux sollicitations de Technology pour retirer leur nouvel ordinateur portable et à participer aux sessions de change management, ce qui est susceptible d’être qualifié en délit d’entrave dans la mesure où le CSE n’a pas été consulté au préalable ; en tout cas cela montre que la Direction ne prête aucune importance à l’avis des représentants du personnel.

Réponse du berger à la bergère : Parlons de Fake News !

Un certain syndicat majoritaire vient de distribuer un tract dans lequel il dit aux salariés que le Ticket Restaurant n’est « pas acquis » chez Axa IM et que le sujet est « encore en négociation ». C’est archi-faux, le mensonge ne sert qu’à couvrir les syndicats majoritaires qui, depuis 20, ans n’ont jamais appuyé la demande Ugict-AIM, lors des deux dernières Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), de mettre en place le Ticket Restaurant au sein d’Axa IM, notamment au titre du principe de non-discrimination entre les télé-travailleurs et autres salariés qui ne peuvent déjeuner à la cantine. Depuis l’arrivée de Deloitte dans l’immeuble, le RIE est engorgé, et la Direction est dans l’obligation de permettre aux salariés de déjeuner dans les meilleures conditions. L’Ugict-AIM est le seul syndicat à agir pour résoudre les problèmes du RIE et la mise en place du ticket restaurant chez Axa IM. La dernière NAO, qui vient d’être signée par les syndicats majoritaires, n’en a fait aucune mention.

Retours sur la signature du PDV Axa IM : Non seulement ils signent un plan au rabais, mais ils osent dire que c’est grâce à leur signature que vous quittez l’entreprise !

Ils ne manquent certainement pas d’air de lancer aux salariés qui ont opté pour le Plan de Départ Volontaire que c’est grâce à leur signature qu’ils peuvent partir avec un pécule.  Ce qu’ils n’ont pas compris encore, c’est que si les salariés ont opté pour le plan c’est bien parce que leur poste a été supprimé  et qu’ils n’avaient pas d’autre choix que d’opter. Mais ces salariés ne sont pas dupes et savent que le plan qui a été signé par le syndicat majoritaire est un plan au rabais. Ils savent aussi, si aucune signature n’avait été donnée, que le plan aurait été plus avantageux pour eux.

Accord CSE : Qui ne veut pas d’une Consultation annuelle du futur CSE UES Axa IM sur les Orientations Stratégiques de l’Entreprise ?

Attention pour qui vous allez voter en février prochain ! Ils veulent encore réduire l’expression collective du futur CSE : Avant les Ordonnances Macron, l’employeur était tenu de consulter chaque année le Comité d’Entreprise sur les orientations stratégiques de l’entreprise. Mais maintenant, la Direction peut décider avec l’accord des syndicats majoritaires de supprimer la consultation annuelle sur les orientations stratégiques de l’entreprise et de la remplacer par une consultation biennale ou triennale. La Direction a clairement dit qu’elle veut consulter seulement 1 fois tous les 3 ans, et le syndicat majoritaire dit qu’il est d’accord pour tous les deux ans. Cet « accord » entre la Direction et les syndicats majoritaires est en dessous de la Loi et handicape l’expression collective de votre futur CSE des sociétés de l’UES Axa IM. La Direction et les syndicats majoritaires vont ainsi supprimer la consultation annuelle sur les orientations stratégiques, au titre de leur programme de réduction des coûts. Et vos représentants vont signer ça !

Les signataires de l’accord PDV Axa IM ont oublié de sécuriser l’intéressement et la participation : Ugict-AIM est seule à interpeller la Direction

Encore un autre sujet “oublié” par les signataires du plan social Axa IM 20m18 (voir notre premier article sur le sujet) : Rien n’est prévu pour garantir que les salariés volontaires au départ recevront la quote-part de leur participation-intéressement acquise pendant leur congé de reclassement. Sans accord collectif et une information aux salariés à ce sujet, il y a un grand risque que la Direction “oublie” de verser l’intéressement et la participation légalement dus au bénéficiaires du PDV, bien après qu’ils aient quitté l’entreprise. Encore une fois, l’Ugict-AIM a été le seul à interpeller la Direction afin qu’un avenant à l’accord PDV relatif au maintien de l’intéressement et la participation soit établi. La Direction nous a dit qu’elle étudie la question, qui la pose un vrai problème d’autant que les  deux formes de rétribution collective (participation + intéressement)  sont combinés au niveau du calcul : l’Ugict-AIM demande les deux pour les salariés, alors qu’un arrêt récent de la cour de cassation ne vise que la participation. La Direction doit s’adresser au Groupe pour résoudre ce problème.

Démarrage du plan social Axa IM : “Aidez-moi à devenir éligible pour le PDV qui a supprimé mon poste”

Les salariés ont reçu à leur domicile la lettre indiquant leur “catégorie professionnelle” et leur éventuelle éligibilité au plan social Axa IM 2018. Comme nous l’avions prévu, au moment même ou le syndicat majoritaire a signé les yeux fermé le projet de PDV, est arrivé : Le PDV Axa IM est construit de manière à ce qu’il soit tout à fait possible qu’un salarié dont le poste est supprimé ne soit pas éligible pour bénéficier du plan. Plusieurs salariés ont remonté aux syndicats qu’ils se trouvent non-éligibles au PDV, alors même que leur poste disparaît dans l’organigramme post-PDV : Volontaire au départ, ces salariés sont dans une situation délicate car leur poste est supprimé mais il ne sont pas éligible au plan car leur catégorie professionnelle est fermée !…..

Avenant sur avenant : Les signataires des accords PDV Axa IM sont contraints de revoir leurs copies

Encore une autre preuve que les signataires de l’accord « d’anticipation PDV » ainsi que l’accord « PDV » lui-même n’ont pas pris la peine de relire les textes qu’ils ont validé avec leur signature : Ces textes contiennent tellement de fautes et d’incohérences qu’ils sont obligés de signer des « avenants » dans les jours suivants la signature des accords maîtres. Le premier exemple concerne l’accord dit « d’anticipation PDV », qui a été signé le 1er octobre dernier par la Direction d’Axa IM et le seul syndicat majoritaire  ; un avenant à cet accord a été signé par la Direction et le syndicat majoritaire le 25 octobre 2018 pour combler un « vide juridique » entre le 25 octobre et la date encore inconnue de la première Commission de validation des dossiers de départ volontaire que l’Ugict CGT avait signalé à la Direction bien avant la signature. Le deuxième exemple concerne l’accord PDV lui-même, signé également le 25 octobre 2018 par la Direction et le syndicat majoritaire après avoir déjà apporté des modifications significatives nécessaires au texte annoncé en grande pompe aux salariés le 18 octobre dernier (voir notre article) ; ces signataires ont été obligés de signer un avenant dès le 9 novembre 2018 pour corriger une « coquille » dans le nombre de postes vacants mentionnés à tort dans la catégorie « Gestion de portefeuille obligataire » qui a été impacté par 4 suppressions de poste. Enfin, les porteurs du PDV ont dû signer à l’issue d’une réunion de « négociation » du 12 novembre dernier encore un autre « accord » concernant le PDV, celui relatif au maintien des cotisations de retraite complémentaire aux régimes AGIRC et ARRCO pour les salariés en congé de reclassement, disposition obligatoire « oubliée » dans le texte du PDV. La CFDT se transforme ainsi en « machine à signer » sans relire les textes qu’elle valide : Désormais la Direction ramène les textes prêts à signer en réunion de « négociation », et les représentants du syndicat majoritaire ne quittent pas la salle sans y apporter leur signature…

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