Seulement un tiers des salariés d’Axa IM sont volontaires pour le travail nomade imposé unilatéralement par la direction en dehors de la négociation collective. Pour l’aider à formuler son avis DÉFAVORABLE, le CSE a nommé le 20 juin dernier un expert pour conduire une mission d’expertise. Cette expertise a été basée sur des entretiens avec 80 salariés d’AXA IM répartis au sein de 16 groupes : 33% de salariés interrogés se disent favorables au passage en travail nomade, et 43% donnent un avis défavorable. Ces résultats sont cohérents avec le sondage mis en place par Ugict-CGT depuis avril dernier sur notre site internet : seulement 30% des répondants sont volontaires, alors que 38% ne sont pas volontaires (à l’heure actuelle — vous pouvez toujours y participer en cliquant ici). À l’écoute des salariés, l’Ugict-AIM est le seul syndicat à demander formellement que le travail nomade chez Axa IM soit volontaire, comme le télétravail négocié par les partenaires sociaux.
Lors de la restitution de l’expertise votée par le CSE sur le projet flexwork Axa IM, l’expert a rappelé que la question du télétravail est intrinsèquement liée à celle du travail nomade, étant donné que le travail à domicile a pour conséquence de libérer des postes et des surfaces. L’Ugict-AIM a été précurseur sur ce sujet, ayant demandé dès le mois d’août 2019 l’ouverture des négociations sur le travail flexible en même temps que la renégociation sur dispositif télétravail. Aucun autre syndicat ne nous a appuyé, et les élus au CSE du 28 août 2019 n’ont même pas permis à l’Ugict-AIM de poser la question sur l’ordre du jour !
Nous vous l’avons dit dès 2015, à l’occasion du lancement de notre site internet : « Ce site est une de nos actions concrètes financées par les Bons de Financement Syndicaux (BFS) qui nous sont remis. Encore merci à tous ceux qui nous ont transmis leur BFS, et sans lequel ce site ne serait pas possible ».
Le 7 octobre dernier, le CSE d’AXA IM a rendu un avis unanimement DÉFAVORABLE sur la mise en place des « New Ways of Working » (« NWOW ») au sein du département Core, sur avis de la commission de santé et sécurité au travail (CSSCT) et à la suite d’ une expertise demandée par les élus et gérée par une élue CSSCT Ugict-CGT. Redoutant une dégradation nette des conditions de travail chez Axa IM, l’Ugict-CGT était la première à demander l’ouverture des négociations collectives, ainsi que la mise en relation explicite avec le dispositif télétravail qui arrive à la renégociation, pour permettre la prise en compte des intérêts et vœux des salariés. Refus sec de la part de la direction. Le projet passé en force devant les représentants du personnel est un projet unilatéral, dont le seul objectif est la réduction des coûts, sans aucune contrepartie pour les salariés d’Axa IM.
Dans la perspective du CSE du 20 juin 2019, l’Ugict-CGT a demandé des explications et des excuses pour le tract mensonger et injurieux du syndicat minoritaire du 9 mai 2019 : ce tract contient plusieurs fausses informations sur ce qui se passe au CSE Axa IM, met en cause les votes des salariés et des élus du CSE en dénonçant un « mariage contre nature » entre l’Ugict-CGT et la CFE-CGC, et est susceptible de constituer des injures aux élues du CSE Axa IM qui sont visées par le tract.
Au CSE du 23 mai dernier, la majorité des élus votant s’est exprimée favorable au projet de déménagement des équipes Technology actuellement situées au 5ème étage dans le cadre de la sous location de ce même étage. L’Ugict-AIM a été le seul syndicat e à rendre un avis DÉFAVORABLE, dénonçant l’éclatement et la densification des salariés IT. Auparavant, ces équipes ont toujours travaillé en collectivité sur des étages dédiés à l’activité Technologie. Désormais, les différentes équipes et salariés IT vont être expressément dispersées sur différents étages. En anticipant le travail nomade ou « flexwork », certains salariés seront séparés physiquement de leur équipe. La Direction a refusé de fournir au CSE les statistiques de Surface Utile Nette (SUN) par poste de travail, post-déménagement, pour comparer la future densité des postes de travail par rapport à la situation actuelle. La Direction a également refusé de parler de l’équipe pour laquelle il n’y aura pas assez de postes de travail pour le nombre de salariés de l’équipe.
L’Ugict-CGT vient de recevoir de la direction (pourquoi séparément et non à tous les Délégués Syndicaux en même temps ?) confirmation écrite de son « total soutien » pour l’initiative proposée par les syndicats majoritaires de recourir à un médiateur entre les élus du CSE, « dans l’espoir de mettre fin aux dissensions qui existent à ce jour et trouver une manière constructive et apaisée de faire fonctionner le CSE d’Axa IM. Il nous semble donc que le recours à un médiateur externe à Axa IM sera la solution la plus professionnelle et pertinente compte tenu de la situation, » en ajoutant qu’elle prendra en charge les coûts liés à cette « médiation » entre les membres de l’instance. Encore une fois du jamais vu ! La direction s’immisce-t-elle encore une foi dans les affaires internes du CSE ? Ou réclame-t-elle la neutralité comme elle se doit ? L’Ugict-CGT a aussitôt réitéré sa demande depuis de longue date de mettre en place une commission de transfert du patrimoine du CE vers le CSE, et qu’un rapport d’activité de l’ancienne mandature soit présenté afin de respecter la réglementation en vigueur. La situation de blocage du CSE porte atteinte tant aux droits des salariés en ce qui concerne les subventions des activités sociales et culturelles, qu’à la défense des intérêts économiques et professionnelles des salariés des sociétés de l’UES Axa IM.