Lors du Comité d’Entreprise du 24 septembre 2015, la Direction a indiqué que la non-signature d’un accord au sein de l’UES AXA IM ne s’est encore jamais produite. Mais il y a un début à tout. Lors du CE du 17 décembre 2015, la Direction a informé les élus que la négociation du projet d’accord sur la « Dynamisation des parcours professionnels et de la formation professionnelle tout au long de la vie et au sein de l’UES AXA IM » n’ont pas abouti.
Elle aurait attendu le déménagement des sociétés de l’UES AXA IM du Cœur Défense à Majunga, mais dès l’installation dans les nouveaux locaux la Direction d’AXA IM a immédiatement mis en place des modifications inspirées de la Loi du 17 août 2015 dite « Rebsamen » dans la convocation et la tenue des réunions des instances de représentation du personnel.
Lors des CE du 28 avril et 19 mai, la Direction a présenté les Données Sociales de l’UES AXA IM ainsi que le Bilan Social d’AXA IM Paris. Ce dernier, beaucoup plus détaillé, confirme la baisse des primes et bonus, en moyenne, attribués aux salariés les moins classés. Parmi les Non Cadres, ce sont les salariés de la Classe 3 qui ont été les plus touchés avec une baisse en moyen de 12% de leur prime 2015, versée en mars 2016. Parmi les Cadres, ce sont les salariés de la Classe 5 qui ont dû supporter une baisse en moyen de 25% de leur bonus par rapport à l’année précédente…
La Direction a consulté le CE du 19 mai 2016 sur « les orientations stratégiques et leurs conséquences en termes d’activité, d’emploi et d’effectifs, d’évolution des métiers et des compétences, d’organisation du travail ». Pour la première fois de l’histoire du CE, l’expert mandaté par le CE n’était pas présent lors de la consultation. Les élus ont unanimement «pris acte », ce qui équivaut à l’absence d’avis. UGICT-CGT a donné un avis défavorable.
Nous n’étions pas seule : Le syndicat de l’encadrement a également été défavorable. Le syndicat majoritaire était absent. L’UGICT-CGT a profondément regretté que l’expert mandaté par le CE n’ait pas participer à la réunion.
Les élus du CE sont en train de discuter la mise en place d’un sondage pour savoir comment « repartir différemment le budget des Activités Sociales et Culturelles ». Ils veulent utiliser le budget de fonctionnement pour financer ce « sondage ». Il semble que les appartements qui coûtent chers tous les ans sont de moins en moins demandés : En 2015, Avoriaz n’a pas été loué une seule fois, mais entraînent des couts fixes importants. Aucune délibération n’a encore été mise à l’ordre du jour, mais deux devis ont été sollicités. Nous croyons qu’il serait plus judicieux d’utiliser cet argent pour étudier l’impact du numérique sur nos métiers et le déclenchement de la GPEC…