Dans la perspective de la fusion juridique des entités de gestion d’actifs du Groupe BNP Paribas, prévue d’ici la fin de l’année sous le contrôle de l’assureur Cardif, la CGT réaffirme ses exigences en matière de garanties sociales et de droits collectifs …
La CGT demande l’application de la convention collective des sociétés d’assurance au nouvel ensemble issu de cette fusion
La gestion d’actifs constitue en effet un métier à part entière de l’assurance. Les salarié·es y exerçant sont attaché·es à leurs classifications, catégories et fonctions professionnelles, qui participent directement à leur employabilité à long terme sur le marché du travail.
Nous demandons le maintien de l’ensemble des garanties associées à ces dispositions, notamment celles relatives à :
- la gestion des carrières,
- les indemnités de départ à la retraite,
- la protection des salarié·es en cas de procédures de licenciement,
- la subrogation en matière de Sécurité sociale permettant à l’employeur de maintenir le salaire du salarié et percevoir à sa place les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale pendant un arrêt de travail.
La CGT réclame la mise en place d’une Unité Économique et Sociale (UES) regroupant toutes les filiales de gestion d’actifs contrôlées par BNP Paribas en France
L’organisation juridique actuelle ne saurait servir d’instrument pour « diviser pour mieux régner » sur les salarié·es.
La CGT s’oppose à toute exclusion, notamment celle des salarié·es de l’entreprise « Prime », et demande la constitution rapide d’une UES unissant l’ensemble de la communauté de travail de la gestion d’actifs en France, dès la finalisation de l’opération.
La CGT exige l’organisation d’élections professionnelles dans les meilleurs délais au sein de la nouvelle entité, à compter des fusions juridiques et en amont de la mise en place du futur modèle opérationnel
Les mandats des représentants actuels, issus de multiples structures, ne reflètent plus la réalité de l’organisation ni les enjeux auxquels les salarié·es sont confronté·es.
Les salarié·es doivent pouvoir bénéficier d’une représentation légitime et renouvelée, leur permettant de :
- exprimer leurs avis sur leurs conditions de travail,
- et participer pleinement aux négociations collectives relatives à l’avenir de leurs emplois et de leurs rémunérations.
Pour la CGT, cette fusion ne doit pas se traduire par une régression des droits collectifs ni par un affaiblissement de la représentation du personnel, mais au contraire par un renforcement du dialogue social et des garanties pour tous les salarié·es du secteur de la gestion d’actifs.