Seuls cinq élus du personnel Axa IM ont participé à la formation sur “l’accompagnement” des salariés lors de la période d’annonce de la RCC, dont L’Ugict Axa IM. Nous étions le plus représenté à 25% ! Vu la faible participation des syndicats signataires RCC à la première session, l’Ugict Axa IM en demande une deuxième, cette fois-ci sur l’accompagnement des salariés refusant la RCC et décidant de conserver leur emploi …
Catégorie : Stress Page 1 of 5
La Direction a refusé notre demande d’une enquête sur le décès du salarié visé par la RCC. Quand les antécédents de santé du salarié en question avaient-ils été évoqués? Peut-être devrions-nous poser des questions sur la façon dont la personne reçoit la nouvelle que son poste est supprimé, afin de faire un suivi personnalisé en terme de stress. La Direction n’a-t-elle pas minoré les risques de réaction de ce collègue, qu’elle savait fragile par ailleurs ? …
Le Syndicat Ugict-CGT a été attristé et choqué d’apprendre le décès soudain d’un salarié âgé de 60 ans et ayant 24 ans d’ancienneté dans l’entreprise. Il nous a été rapporté qu’il avait été victime d’une crise cardiaque le samedi 7 octobre 2023. Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille. Ce salarié faisait partie des familles métiers « unipersonnelles » de l’accord RCC, c’est-à-dire qu’il était visé personnellement par la suppression de son poste. L’Ugict-CGT a demandé, le 9 octobre 2023 en séance extraordinaire du CSE, le vote d’une enquête sur le lien éventuel entre la réorganisation résultant de la RCC et ce décès …
Dans son dernier tract, la CFDT Axa IM revient à la charge sur la non-signature par notre Syndicat du projet d’accord “QVT”, sujet sur lequel elle nous avait déjà dénigré il y a un an, nous accusant d’être “sciemment responsable de la perte d’avantages pour les salariés”. Mais rien n’est plus faux. Rien n’empêche la Direction de mettre en place unilatéralement ces “avantages” sans accord collectif : la non-signature d’un syndicat n’est pas un veto. La CFDT voulait (et apparemment veut toujours) donner en échange de ces “avantages” infinitésimaux un chèque en blanc à la Direction pour la suppression d’emplois qu’elle est d’ailleurs en train de mettre en place en ce moment. Le Syndicat Ugict-CGT Axa IM a décidé de ne pas signer ce projet d’accord car il entérine la dégradation des conditions de travail génératrices d’un stress excessif pour les salariés d’Axa IM. Pour changer la donne, votez Ugict-CGT aux prochaines élections …
Plusieurs salariés nous font part de leur lassitude quant au sondage « Pouls » (en anglais “pulse”, ou rythme cardiaque), propagande de la Direction pour (soi-disant) mesurer le « bien-être » des salariés. Magiquement, chaque fois que la Direction dévoile le résultat du Pouls, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais les résultats du sondage chez Axa IM sèment le doute. Le sondage KARASEK, bien plus rigoureux et précis, et voté à l’unanimité des élus et syndicats représentatifs d’Axa IM, indique que le tiers des salariés est en situation de souffrance au travail. L’Ugict Axa IM demande la reconduction annuelle du sondage KARASEK pour suivre dans le temps les résultats concrets du plan d’action d’amélioration des conditions de travail…
Au terme du CSE extraordinaire du 21 septembre 2022 au sujet de l’alerte de l’Ugict Axa IM relative au sous-effectif et à la surcharge de travail des Assistantes et des Services Généraux, la Direction a indiqué qu’elle considérait qu’il n’existait pas de danger grave et imminent pour ces salariés. Les élus ayant décidé à l’unanimité de recourir à une expertise indépendante sur le sujet, la Direction a pris l’engagement de suspendre les mesures envisagées dans l’attente de la réouverture d’une « discussion » sur le problème de charge de travail pour les salariés concernés. Des paroles sans valeur : lors d’une réunion d’équipe le vendredi 30 septembre dernier, plusieurs Assistantes ont reçu pour instruction de descendre au 2ème étage, voir au niveau -5, pour chercher le courrier de leurs équipes. L’Ugict Axa IM demande à la Direction de prendre des mesures et de donner les instructions nécessaires pour assurer la sécurité des Assistantes face à cette surcharge de travail, due uniquement à la suppression progressive du Service Courrier …
La séance extraordinaire du CSE du 21 septembre 2022 a été dédiée au vote des élus sur l’alerte de danger grave et imminent déclenchée par l’Ugict Axa IM le 13 septembre dernier (voir notre tract) : suppression progressive des emplois aux Services Généraux, surcharge de travail et modifications des processus par lesquels les Assistantes seront contraintes de se déplacer quotidiennement au 2ème étage pour trier et retirer elles-mêmes toutes sortes de courrier (LRAR, plis d’huissiers, paquets DHL, courriers simples, cadeaux de fin d’année). Ce vote contraint la Direction à engager des actions immédiates pour pallier le sous-effectif et soulager ainsi la surcharge de travail. Face à la souffrance des salariés les moins bien payés de l’entreprise, l’Ugict a demandé l’embauche immédiate de quatre personnes : 2 au service courrier et 2 au service technique et de sécurité, dont 1 apprenti/alternant …
Le département des « Services Généraux » est au cœur d’Axa IM, assurant des missions essentielles pour l’entreprise telles que la mise en œuvre des déménagements, la gestion des prestations de maintenance et de ménage, la sécurité des salariés et des visiteurs, la gestion du parc de véhicules et de l’accueil, ainsi que celle du courrier et de l’économat. Et c’est également le département le plus sinistré : suppressions d’emplois, méconnaissance des classifications et fonctions des salariés, cumul de plusieurs postes par un seul salarié, surcharge de travail pour tous. Aujourd’hui, la situation est si dramatique que la Direction envisage de redistribuer le travail du Service Courrier aux Assistantes, elles-mêmes déjà en surmenage : elles seraient prochainement contraintes de se déplacer quotidiennement au 2ème étage pour trier et retirer elles-mêmes le courrier adressé à leurs équipes. L’Ugict ne reste pas les bras croisés et a déclenché, dès le 13 septembre dernier, un droit d’alerte en situation de danger grave et imminent : la cause en est cette suppression d’emplois et cette surcharge de travail qui conduit les salariés les moins bien payés de l’entreprise au surmenage et à l’épuisement …