La politique sociale, les conditions de travail et l’emploi chez Axa IM étaient à l’ordre du jour du CSE du 30 septembre 2021. L’avis DEFAVORABLE à cette politique était unanime : Les salariés sont épuisés et beaucoup d’entre eux dépassent largement un nombre décent d’heures de travail. Il n’y a plus de suivi du stress, de l’anxiété et de la dépression chez les salariés, et la Direction refuse d’adapter de façon digitale le dispositif existant. La Direction refuse la transparence sur les « accords d’équipe » et outrepasse les représentants du personnel sur les conditions de retour sur site après la crise sanitaire. La négociation salariale s’est terminée en échec, celle sur la « Prime Macron » aussi, et l’inégalité des rémunérations entre les femmes et les hommes augmente pour la deuxième année consécutive, et ce, malgré les excellents résultats de l’entreprise …
Catégorie : Stress Page 3 of 5
Dans une affaire originellement portée devant le Conseil des Prud’hommes pour contester le licenciement d’un salarié cadre défendu par le Syndicat Ugict Axa IM, la société Axa Investment Managers a été condamnée en appel par la Cour de Paris à lui payer un rappel des heures supplémentaires et des contreparties obligatoires en repos …
Les salariés d’Axa IM n’ont pas de droit d’expression : L’accord « Qualité de vie au travail », qui a d’ailleurs expiré il y a 6 mois, n’en fait aucune mention. Unique dans son approche, le Syndicat Ugict Axa IM est là pour défendre les droits et les intérêts des salariés face à une Direction décomplexée et à ses appuis complaisants …
Cela fait maintenant plus de huit mois que les relations sociales sont laissées en déshérence et gérées directement par la Direction Générale d’Axa IM. Avec des conséquences catastrophiques …
Lors du CSE extraordinaire du 18 février 2021, la Direction a consulté les élus d’Axa IM sur « les mesures de reclassement envisagées dans le cadre d’un avis d’inaptitude du médecin du travail consécutif à une maladie non professionnelle ». Malgré cette formulation, la Direction a expliqué que, en réalité, elle n’avait même pas envisagé une quelconque mesure de reclassement pour le (ou la) salarié(e) concerné(e), et que la consultation à l’ordre du jour n’était de toute façon qu’une simple formalité, rendue obligatoire par une jurisprudence récente (cliquez ici pour lire l’avis d’un spécialiste). Une majorité des élus et une section syndicale d’Axa IM se sont prononcés FAVORABLES au licenciement envisagé par la Direction, la plupart déclarant « ne pas vouloir bloquer la procédure » !… Néanmoins, l’avis n’était pas unanime : plusieurs élus ont déclaré connaître l’identité de la personne en question, affirmant qu’elle aurait subit un harcèlement moral il y a de cela plusieurs années, lequel harcèlement était la cause de son arrêt maladie de longue durée et, in fine, de son inaptitude. La Direction n’a pas voulu communiquer aux élus les détails qui leur étaient pourtant absolument nécessaires pour apprécier la situation de façon équitable. L’Ugict Axa IM a jugé choquant le fait qu’une majorité d’élus, représentants du personnel, valident le licenciement d’une personne en détresse, sans même connaître tous les détails de l’affaire. Nous avons pris acte de la décision, étant dans l’impossibilité morale de rendre un avis.
Au CSE du 24 septembre 2020, les représentants du personnel ont rendu leur avis sur la politique sociale menée par la Direction d’Axa IM en 2020. Pour motiver son avis, l’Ugict-AIM est revenue sur l’échec des négociations sur le plan d’actions 2020-2023 au titre de l’égalité professionnelle entre les Hommes et les Femmes chez Axa IM ; l’échec des négociations sur la « Prime Macron » et le refus de prendre en compte les conditions de travail des salariés assurant une permanence lors du confinement COVID-19 ; l’expiration de l’accord sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) et le manque de négociations loyales ou de suivi réel à ce sujet ; le non-respect par la Direction d’Axa IM de l’article 77 de la Convention collective relatif à l’entretien annuel d’évaluation et les règles floues et subjectives d’évaluation professionnelle ; l’absence de tenue régulière des entretiens professionnels et des entretiens de carrière ; les réorganisations incessantes et les revirements de stratégie peu compris, contre l’avis unanimement défavorable des représentants du personnel ; les modifications unilatérales des conditions de travail, sans contrepartie significative, encore une fois contre l’avis unanimement défavorable des représentants du personnel ; le non-respect par la Direction de l’article 79 de la Convention collective relatif au licenciement pour insuffisance professionnelle ; et le refus systématique de dialogue sociale en cas de traitement des revendications individuelles des salariés. L’Ugict-AIM ainsi que l’unanimité des élus se prononçant sur la politique sociale menée par la Direction d’Axa IM en 2020 ont rendu un avis DEFAVORABLE.