À la suite d’ une communication récente d’une autre organisation syndicale sur la Qualité de Vie au Travail au sein d’AXA IM, certains salariés nous ont demandés s’il est vrai que le syndicat catégoriel d’encadrement (CFE-CGC) chez AXA IM peut légalement valider tout seul un accord collectif de travail, qu’il soit avec ou sans le « concours » des syndicats intercatégoriels dont l’UGICT-CGT. La réponse complexe à cette question n’est pas banale dans la mesure où les ordonnances Macron ont bousculé les règles concernant la validité des accords d’entreprise.
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Nous venons d’horizons différents ; nous avons des profils, des compétences, des formations et des aspirations variés ; et nous ne partageons pas toujours les mêmes opinions politiques, philosophiques ou religieuses. Mais nous avons tous en commun le fait que nous acceptons de nous soumettre à la subordination d’une entreprise et ses représentants en échange d’un salaire. Aujourd’hui, nous assistons à un assaut sans précédent en France au statut de salarié et au renforcement parallèle du pouvoir des employeurs sur leur salariés.
La Négociation Annuelle Obligatoire AXA IM 2017 a démarré le 24 juillet dernier entre la Direction et les délégués des organisations syndicales représentatives au sein de notre UES. Cette fois-ci, ce sera une vrai négociation annuelle sur les salaires et rémunérations variables, la subvention cantine, le temps et le rythme de travail, les conditions du télétravail, le droit à la déconnexion. La négociation d’un autre accord salarial « triennal » a été refusée : finie la « clause de sauvegarde » (ou « voiture balai ») pour que les augmentations individuelles des cadres soit au moins égale aux augmentations générales des non-cadres sur trois ans, clause qui d’ailleurs a donné lieu à une bataille juridique entre la Direction et les syndicats signataires. La Direction propose d’aligner AXA IM sur l’accord salarial minima du Groupe AXA signé par les autres syndicats.