Suite aux remontés des élus de situations de souffrance en lien avec la campagne d’évaluation professionnelle 2019-2020, la Direction a convoqué une réunion extraordinaire du CSE pour le 24 février prochain. Il semblerait que dans le cadre des entretiens de fin d’année, des salariés font état de reproches factuellement injustifiés qui surviennent de façon inopinée. Souvent cela semblerait dénoter à la fois d’un manque de courage managérial, et également d’orientations fermes issues d’un nouvel agenda relayé par la hiérarchie, qui redescendent aux salariés sans explication, ni moyen, ni priorisation. La forme serait souvent peu respectée et les justifications même factuelles des salariés ne seraient pas considérées, ce qui engendrait beaucoup de pression. Cela toucherait toute l’organisation de l’UES d’Axa IM avec le même modus operandi, qui laisserait penser que des consignes auraient été données massivement. Au regard des reproches qui sont faites dans les appraisals, certains élus craignent que nous sommes dans une stratégie d’éviction massive d’un quota de salariés. Si vous vous trouvez dans cette situation, contactez immédiatement un représentant Ugict-CGT, avant que cela ne soit trop tard. Si vous ne dites rien, cela veux dire que vous êtes entièrement d’accord avec votre évaluation, avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur votre rémunération et même votre emploi !
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Au CSE du 12 décembre dernier, l’expert désigné par les élus a présenté son analyse de la politique sociale et salariale de la Direction d’Axa IM en 2018, au titre de la consultation annuelle 2019 du CSE. Par rapport à l’année précédente, les Hommes Non Cadres sont les seuls à souffrir d’une évolution salariale annuelle négative, à -0,6% en moyenne, pour un salaire moyen inférieur à 40.000 € ; cette population ultra-minoritaire est constituée principalement des salariés des Services Généraux et des Comptables chez REIM. Les Femmes Cadres se sont tirées pas mal avec une évolution salariale annuelle de +2% en moyenne, mais pas aussi bien que les Hommes Cadres qui ont vu leur salaire fixe augmenter de +2,4% en moyenne. Les Femmes Non Cadres ont bénéficié en moyenne d’une augmentation salariale de +3% pour arriver à leur salaire annuel moyen le plus haut de l’histoire d’Axa IM à plus de 45.000 €. Mais la vraie gagnante de la politique salariale Axa IM est population des 10 Rémunérations les plus Élevées au sein de l’UES : Leur salaire moyen a augmenté de +10,3% en 2018, après avoir enregistré une baisse de -1,4% en 2017 et une hausse de +27,6% en 2016 ! Geste de remerciement pour avoir supprimer 163 emplois au titre du PDV 2018 avec la bénédiction du syndicat majoritaire ? Ou goutte qui fait déborder la vase pour l’ensemble des élus du CSE qui ont rendu en avis DÉFAVORABLE à la politique sociale de la Direction ?
Fusion Middle Office & Control et Portfolio Control chez Axa IM : Ugict-AIM rend un avis DEFAVORABLE
- Lors du CSE du 30 janvier dernier, l’UGICT-AIM a rendu un avis DEFAVORABLE sur le projet de réorganisation du département Opérations. Ce projet consiste à intégrer des fonctions Middle Office & Control et Portfolio Control, aujourd’hui séparées, en une seule équipe. Bien que certains des éléments du projet proposé soient positifs, il y subsiste de grosses incertitudes sur le devenir de certains des salariés concernés, notamment pour ce qui concerne leur position et leur rôle dans la nouvelle organisation. Par ailleurs, le changement, dans un avenir très proche, à la tête du département Opérations suscite des inquiétudes. De plus, le projet n’apporte aucune garantie contre un transfert futur éventuel des activités du département Opérations vers AXA Business Services en Inde ni contre un accroissement potentiel du transfert des activités vers State State, transferts qui seraient bien entendu susceptibles d’entraîner des réductions d’effectifs dans le département à Paris.
Lors du recueil d’avis du CSE sur la situation économique et financière d’Axa IM, les élus et le Syndicat Ugict-AIM ont été seuls à rendre un avis DÉFAVORABLE sur la situation économique et financière de l’entreprise, dénonçant la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) déloyale sur les salaires et les conditions de travail. Bien qu’elle a annoncé sa décision d’ouvrir les négociations le 24 septembre dernier, la Direction a attendu le lundi dernier 9 décembre pour rencontrer les syndicats pour la première fois à ce titre, en déclarant qu’elle n’avait « aucun mandat pour négocier » en attendant les instructions du Groupe. L’Ugict-AIM a été contrainte de rappeler l’obligation de l’employeur d’engager « sérieusement et loyalement » les négociations visées à l’article L. 2242-10 du Code du travail en ce qui concerne la négociation annuelle obligatoire dans l’entreprise. Nous considérons que l’immixtion du Groupe Axa dans la NAO Axa IM par l’intermédiaire d’un représentant non habilité qui a pour rôle que collecter les demandes des organisations syndicales et à informer ces dernières des décisions prises en dehors de la négociation, constituerait une manque de loyauté de la part de l’employeur dans les négociations. Pour les futures séances de négociation de la NAO UES Axa IM, l’Ugict-AIM a demandé à ce que le représentant de l’employeur ou du Groupe ayant un réel pouvoir de décision dans les domaines de la NAO soit présent à la table de négociation.
Au préalable de notre avis sur les orientations stratégiques, la situation financière et économique et la politique sociale d’Axa IM, l’Ugict-CGT regrette le recueil d’avis sur les “Trois Temps” dans la précipitation à la fin de l’année, de surplus en plein milieu d’un mouvement social massif contre la réforme de la retraite par capitalisation que notre Syndicat soutient entièrement, en se joignant à l’appel de l’opinion public répandue au retrait pur et simple du projet du gouvernement et à l’engagement des négociations avec les partenaires sociaux.
Au CSE extraordinaire UES Axa IM du 4 décembre dernier, l’Ugict-CGT a rendu un avis DÉFAVORABLE sur le projet d’intégration de l’équipe Real Estate Investment Trusts (« Reits », prononcé comme « frites ») d’Axa Framlington Equities à la société Axa Reim SGP. Ce projet implique le transfert des salariés actuellement en open space au 13e étage avec les autres gérants actions d’Axa IM, au 19e étage dans un petit local vitré, isolé de l’open space avec la grande majorité des salariés Reim travaillant sur les informations privées. L’Ugict-CGT était le seul syndicat à rendre un avis DÉFAVORABLE, bien que notre avis a été partagé par 6 élus sur 18. Au delà du manque d’intérêt économique et financier pointé par l’expert désigné par le CSE, l’Ugict-CGT redoute l’isolement des salariés voulu par la direction pour soi-disant « satisfaire le régulateur ». C’est le monde à l’envers chez Axa Reim SGP : ce sont la grande majorité des salariés travaillant sur la gestion des actifs privés (environ 60) qui sont en open space, alors que les salariés travaillant sur la gestion d’actifs publiques (une dizaine) sont mis en bocal. Si un dispositif de badgeage particulier a été installé autour de tous les 70 salariés d’Axa Reim SGP, il n’y a pas de réel sécurisation entre équipes de gestion privée et de gestion publique, la porte du « bocal publique » restant ouverte… Les salariés transférés retrouveront un espace de seulement 5,14 m2 par poste de travail, par rapport au norme Afnor d’un minimum de 10 m2 dont ils bénéficiaient avant la réorganisation au 13e étage ; aucune information n’a été donnée par la direction concernant l’ambiance thermique, l’éclairage, la qualité de l’air, les nuisances sonores … C’est d’ailleurs contradictoire que dans une entreprise prônant le « One Axa IM », le « Flexwork » et le « Travail Agile » que les salariés sont isolés des autres dans le seul but de tromper le régulateur …
Lors de la préparatoire du CSE qui aura lieu le jeudi 28 novembre prochain, l’Ugict-CGT a demandé l’inscription à l’ordre du jour la question de savoir s’il y aura une communication de la direction aux managers incitant à une souplesse sur les horaires de travail voire la présence effective sur site en cas de force majeur, comme par le passé ? En ce qui concerne les salariés badgeant, et nomment ceux ne bénéficiant d’un dispositif de télétravail, comment badger et débadger à distance ?
Lors du CSE extraordinaire du 21 novembre 2019, la direction a recueilli l’avis du CSE UES Axa IM sur son projet d’introduire les « engagements » dans le dispositif d’évaluation professionnelle annuelle : unanimement DÉFAVORABLE, mais seul l’Ugict-AIM a motivé son avis. La direction nous a expliqué que le groupe Axa, « dans un souci d’actualisation et de simplification », souhaite remplacer le « leadership framework » par les « engagements ». C’est l’aveu ultime de l’échec total de ces valeurs comportementales. Les « engagements » sont eux aussi voués à l’échec, dans le mesure où c’est la même chose : Le dispositif d’évaluation flou et subjectif est de nature à fragiliser psychologiquement les salariés et à faire émerger ou aggraver les situations de conflit entre le salarié et son responsable. Compte tenu que le CE a eu recours à une expertise pour formuler son avis quasi-unanimement défavorable en 2017 (lire l’article), l’Ugict-AIM a demandé la suspension du projet et la désignation d’un nouvel expert pour faire réaliser une expertise sur le nouveau système, mais aucun autre élu ou syndicat ne nous a appuyé.