La référence syndicale des salariés d'Axa IM !

Catégorie : Conditions de travail Page 9 of 18

Alternance Rouge/Bleue chez Axa IM : La Direction proposera au CSSCT et au CSE de prolonger le dispositif jusqu’à la fin de l’année

Lors du traitement des points divers au CSE ordinaire du 24 septembre 2020, la Direction a informé les élus que, compte tenu des annonces gouvernementales récentes, elle proposerait, au CSSCT puis au CSE, une mise à jour du Document de concertation du déconfinement: ainsi, le dispositif d’alternance entre les équipes Rouges et Bleues serait prolongé jusqu’à la fin de l’année 2020. Une communication officielle sera envoyée aux salariés une fois que les instances de représentation du personnel auront été consultées. A suivre…

Politique sociale Axa IM 2020 : L’Ugict-AIM appuie l’avis unanimement DEFAVORABLE du CSE

Au CSE du 24 septembre 2020, les représentants du personnel ont rendu leur avis sur la politique sociale menée par la Direction d’Axa IM en 2020. Pour motiver son avis, l’Ugict-AIM est revenue sur l’échec des négociations sur le plan d’actions 2020-2023 au titre de l’égalité professionnelle entre les Hommes et les Femmes chez Axa IM ; l’échec des négociations sur la « Prime Macron » et le refus de prendre en compte les conditions de travail des salariés assurant une permanence lors du confinement COVID-19 ; l’expiration de l’accord sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) et le manque de négociations loyales ou de suivi réel à ce sujet ; le non-respect par la Direction d’Axa IM de l’article 77 de la Convention collective relatif à l’entretien annuel d’évaluation et les règles floues et subjectives d’évaluation professionnelle ; l’absence de tenue régulière des entretiens professionnels et des entretiens de carrière ; les réorganisations incessantes et les revirements de stratégie peu compris, contre l’avis unanimement défavorable des représentants du personnel ; les modifications unilatérales des conditions de travail, sans contrepartie significative, encore une fois contre l’avis unanimement défavorable des représentants du personnel ; le non-respect par la Direction de l’article 79 de la Convention collective relatif au licenciement pour insuffisance professionnelle ; et le refus systématique de dialogue sociale en cas de traitement des revendications individuelles des salariés. L’Ugict-AIM ainsi que l’unanimité des élus se prononçant sur la politique sociale menée par la Direction d’Axa IM en 2020 ont rendu un avis DEFAVORABLE.

Recueil d’avis du CSE UES Axa IM sur le projet de déploiement du flexwork suite à l’arrivée du GIE : L’expression collective des salariés d’Axa IM est unanimement DEFAVORABLE

Au CSE extraordinaire du 23 septembre 2020, la Direction a recueilli l’avis des représentants du personnel sur son projet de déploiement du flexwork chez Axa IM, suite à l’arrivée du GIE qui prendra 7 de nos étages. L’Ugict-CGT a surtout pointé le manque total de moyens alloués qui auraient pu permettre une chance de succès. C’est un projet dont l’objet est de faire supporter aux salariés les économies réalisées par l’employeur, soit environ 5,6 millions d’€ chaque année, dont seulement 240.000€ qui seront reversés aux salariés pour défrayer le coût du télétravail à la maison, soit seulement 4,3% des économies. C’est également un projet qui ne donne aucun moyen matériel aux télétravailleurs pour rendre le dispositif attractif, la revendication portée par l’Ugict-CGT consistant à fournir un package de matériel pour tout télétravailleur qui en ferait la demande (station d’accueil ou « docking station », moniteur PC, clavier, souris, siège ergonomique), a été refusée par la Direction.  Et c’est enfin un projet d’entreprise de grande ampleur auquel tous les salariés doivent contribuer, mais sans que le seul avantage du projet – le télétravail – ne soit pour tous : tout en reconnaissant que le télétravail est bien un nouvel avantage, la Direction a refusé notre demande d’une prime de sujétion aux salariés dont la présence sur site est requise tous les jours, leur privant de facto de cet avantage en qualité de vie au travail. Le projet de déploiement de flexwork chez Axa IM suite à l’arrivée du GIE n’a aucun intérêt autre qu’économique, et ce seulement en faveur de l’employeur, de sa direction et de ses actionnaires. Il ne présente aucun intérêt pour les salariés, qui sont appelés à le financer entièrement par la dégradation drastique de leurs conditions de travail, par la contribution de leur espace d’habitation personnelle à leur employeur sans aucune contrepartie significative, par l’achat du matériel professionnel adapté à leurs propres frais, et par la soumission à un dispositif unilatéral subjectif et discriminatoire. Il est voué à l’échec. L’Ugict-CGT, ainsi que l’unanimité des élus exprimant un avis, ont rendu aujourd’hui au nom des salariés un avis collectif DEFAVORABLE à ce projet.

Négociations du télétravail chez Axa IM : L’Ugict-CGT revendique un package de matériel à domicile

Nos collègues sont de plus en plus nombreux à se demander ce que la Direction et les représentants du personnel vont bien pouvoir négocier pour permettre aux télétravailleurs Axa IM d’aménager leur environnement de travail à la maison. Lors des séances de négociations des 11 et 18 septembre derniers, l’Ugict-CGT aurait souhaité que les autres syndicats se joignent à nos revendications légitimes d’un package de matériel, pour tout télétravailleur qui en ferait la demande. Il nous semble que ce package devrait inclure: une station d’accueil (« docking station »), un moniteur PC, un clavier, une souris, ainsi qu’un siège ergonomique, lesquels seraient expédiés à l’adresse du salarié, aux frais de l’employeur. Refus sec de la Direction, au motif que les 20 euros de subvention qu’elle a déjà décidé d’octroyer permettraient aux salariés en télétravail de s’acheter tout ce qu’ils veulent. Vraiment ?? Notons qu’un siège ergonomique de qualité professionnelle pour un travail régulier peut coûter jusqu’à 1000 euros! Ainsi, le télétravailleur Axa IM va devoir économiser cette indemnité pendant 50 mois, c’est-à-dire plus de 4 ans, pour se payer un siège de qualité. Ne pas s’abîmer le dos coûte cher ! L’Ugict-CGT insiste sur le fait que l’indemnité de télétravail (les 20 euros) doit être exclusivement destinée à prendre en charge les frais récurrents fixes et variables du télétravailleur, comme par exemple la connexion internet, la consommation accrue d’électricité, etc… (voir notre tract). La question de l’équipement de bureautique au domicile doit être traitée séparément.

 

Négociations du télétravail chez Axa IM : L’Ugict-CGT revendique 50€ par mois

La Direction d’Axa IM a informé les représentants des salariés que notre entreprise économiserait environ 800.000 euros par étage libéré à Majunga, par an, au titre de son projet Flexwork-Télétravail. Dès 2021, en cédant 7 étages au GIE AXA et en tassant AXA IM dans les étages restants, l’entreprise économiserait ainsi environ 5,6 millions d’euros chaque année: ceci nécessitera naturellement de la part des salariés d’AXA IM un volontariat massif pour le télétravail. Mais quelle part de ces économies sera reversée aux salariés pour la prise en charge de leurs frais de télétravail à domicile ? Lors des réunions de négociation des 11 et 18 septembre derniers, la Direction nous proposait seulement 20€ par mois, par salarié, pour 2 ou 3 journées hebdomadaires de télétravail. En supposant que 1.000 salariés optent pour les nouvelles dispositions de télétravail, cela représenterait pour l’entreprise un coût de 240.000 euros par an, soit seulement 4,3% des économies qui seront réalisées en rendant 7 étagesL’Ugict-CGT a été hélas la seule organisation syndicale à demander une augmentation de cette indemnité de télétravail à 50 euros par mois, soit un montant annuel finalement toujours modeste de 600€ par salarié, ce qui représenterait in fine seulement 10,7% des économies récurrentes réaliséesRefus sec de la Direction, au motif que seuls 10 euros par journée de télétravail, chaque semaine, sont défiscalisés par l’URSSAF. Quelle piètre excuse, car rien n’empêche de passer à 50 euros si l’employeur paye les cotisations salariales habituelles ! Pour l’Ugict-CGT, 20 euros par mois sont largement insuffisants pour compenser les frais récurrents fixes et variables du télétravailleur. Citons entre autres, à calculer au prorata du temps travaillé à la maison: le montant du loyer ou la valeur locative brute de la pièce où s’effectue habituellement le télétravail, les diverses taxes liées au logement, les charges de copropriété, l’assurance multirisques habitation, l’abonnement internet, le chauffage et l’électricité (une pensée pour ceux d’entre nous qui doivent se chauffer au radiateur électrique en hiver)… 20 euros, quelle sacrée aumône, ou bien devrait-on plutôt dire : quelle sacrée farce ?!

Négociations du télétravail chez Axa IM : L’Ugict-AIM est le seul syndicat revendiquant le télétravail POUR TOUS

Le Télétravail POUR TOUS : Voilà la demande que l’Ugict-AIM a mis sur la table les 11 et 18 septembre derniers lors des réunions de négociations sur le nouvel accord de télétravail de l’UES Axa IM. L’Ugict-AIM a été la seule organisation syndicale à revendiquer une éligibilité automatique au télétravail pour tous les salariés. Nous avons aussi demandé que les intitulés des postes incompatibles avec le télétravail soient indiqués explicitement dans l’accord. Pour ces salariés, ceux dont les fonctions requièrent une présence à Majunga 5 jours par semaine, c’est-à-dire ceux qui ne seront malheureusement pas éligibles au télétravail, l’Ugict-CGT a demandé une prime de sujétion de 90 euros bruts par semaine (soit 2 / 7 x 315 euros, 315 euros étant le montant déjà stipulé depuis longtemps dans l’accord sur le travail exceptionnel, et payé aux salariés lorsqu’ils sont d’astreinte pendant une semaine complète de 7 jours). Refus catégorique de la Direction, au motif que la nature du poste de certains salariés impose de toute façon leur présence sur site tous les jours ! L’Ugict-AIM considère que les 2 ou 3 jours hebdomadaires de télétravail proposés aux autres salariés sont, de facto, un nouvel avantage pour eux (et la Direction reconnaît d’ailleurs volontiers que cela est bien un nouvel avantage). Par conséquent il serait parfaitement inéquitable que ceux qui ne peuvent pas bénéficier des 2 ou 3 jours de télétravail hebdomadaire ne reçoivent, en échange, aucune compensation. Ils seraient non seulement privés de cet avantage en qualité de vie, mais ils devraient aussi subir les désagréments induits par le flexwork (changement quotidien de poste avec réservation préalable obligatoire sur smartphone, tous les matins), et ce, sans aucune compensation ! ESG (Environmental, Social, and Corporate Governance), n’est-ce pas pourtant un concept à la mode ces temps-ci ?!

Le Quiz d’été Ugict-CGT : Evaluez la qualité de vos conditions de travail en télétravail !

Sur le ton de l’humour, l’Ugict-CGT a élaboré un questionnaire dont l’objet est d’évaluer la qualité des conditions de travail des salariés en télétravail. Avec des Gifs drôles mettant en scène Donald Trump, toute l’équipe de The Office ou encore Chandler Bing, le questionnaire traite tout de même de questions de fond. Il a déjà attiré l’attention de BFMTV et également de la presse nationale. Chez Axa IM, un nouveau dispositif de télétravail est actuellement en négociation entre la Direction et les syndicats représentatifs. L’Ugict-CGT note que l’arrivée imminente à Majunga des salariés du GIE Axa va presque doubler la densité des salariés dans la tour. Notre Syndicat vous invite tous à répondre au Quiz d’été de l’Ugict-CGT et à nous remonter votre score dans le sondage ci-joint, ce qui donnera des indications sur la Qualité du Vie au Travail en Télétravail chez Axa IM.

COVID-19, prudence et transparence chez Axa IM : Encore un autre cas suspect de Coronavirus!

La bonne nouvelle est que — après s’être abstenue fin juillet d’annoncer des cas suspects de COVID-19 qui se sont par la suite révélés confirmés (voir notre tract) –, la Direction d’Axa IM a repris la pratique légalement obligatoire d’informer les représentants du personnel de l’existence de cas suspects au sein de l’entreprise ainsi que des mesures prises par elle pour répondre aux risques pesant sur la santé des salariés. La mauvaise nouvelle est qu’elle vient encore d’annoncer un autre cas suspect de COVID-19, au 8ème étage de la tour Majunga, s’ajoutant aux trois cas suspects déclarés la veille! Si la Direction s’est ainsi remise en conformité avec ses obligations légales d’informer les représentants du personnel de tout risque grave et imminent au sein de l’entreprise, elle a expressément refusé de réappliquer la procédure qu’elle avait pourtant appliquée début juillet, quand la Direction Générale avait envoyé un courriel à tous les salariés, les informant des cas suspects et des étages concernés, et procédant immédiatement à l’évacuation de ces étages et à leur désinfection (voir notre tract).

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