Depuis l’annonce gouvernementale du jeudi 14 janvier 2021, silence radio du côté de la Direction d’Axa IM. Si l’on se réfère à la dernière communication officielle de la Direction à ce sujet, nous reprenons le travail en présentiel en organisation rouge/bleu dès le jeudi 21 janvier 2021. Si tel était le cas, ce serait en contradiction avec cette dernière annonce gouvernementale qui continue de préconiser le télétravail à 100% pour les activités où cela est possible, la nôtre, la gestion d’actifs, en faisant bien entendu partie. Une exception reste possible permettant à ceux qui le souhaitent, et en accord avec leur hiérarchie, de revenir en présentiel à Majunga une fois par semaine. Enfin, la prime de télétravail de 20 euros mensuels tarde toujours à être versée, sans engagement de la Direction sur la date à laquelle elle commencerait à être payée. Là aussi, si l’on se réfère à la dernière communication qui nous a été faite à ce sujet, ce n’est que quand la « crise sanitaire sera officiellement terminée », que nous verrons la couleur de ces maigres 20 euros. Autant dire que cela pourrait prendre plusieurs mois. Sachez tout de même que l’Ugict Axa IM revendique très régulièrement auprès de la Direction que cette prime commence à nous être versée le plus vite possible. Par ailleurs, nous maintenons notre demande de bénéficier de la totalité de la prime dans la limite défiscalisée par l’Urssaf, soit 10€ par jour télétravaillé par semaine (donc 30€ mensuels pour 3 jours de télétravail hebdomadaire) : cette revendication est toujours refusée par la Direction et par les sections syndicales signataires de l’accord sur le télétravail.
Catégorie : Primes travail exceptionnel Page 2 of 4
Au CSE du 24 septembre 2020, les représentants du personnel ont rendu leur avis sur la politique sociale menée par la Direction d’Axa IM en 2020. Pour motiver son avis, l’Ugict-AIM est revenue sur l’échec des négociations sur le plan d’actions 2020-2023 au titre de l’égalité professionnelle entre les Hommes et les Femmes chez Axa IM ; l’échec des négociations sur la « Prime Macron » et le refus de prendre en compte les conditions de travail des salariés assurant une permanence lors du confinement COVID-19 ; l’expiration de l’accord sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) et le manque de négociations loyales ou de suivi réel à ce sujet ; le non-respect par la Direction d’Axa IM de l’article 77 de la Convention collective relatif à l’entretien annuel d’évaluation et les règles floues et subjectives d’évaluation professionnelle ; l’absence de tenue régulière des entretiens professionnels et des entretiens de carrière ; les réorganisations incessantes et les revirements de stratégie peu compris, contre l’avis unanimement défavorable des représentants du personnel ; les modifications unilatérales des conditions de travail, sans contrepartie significative, encore une fois contre l’avis unanimement défavorable des représentants du personnel ; le non-respect par la Direction de l’article 79 de la Convention collective relatif au licenciement pour insuffisance professionnelle ; et le refus systématique de dialogue sociale en cas de traitement des revendications individuelles des salariés. L’Ugict-AIM ainsi que l’unanimité des élus se prononçant sur la politique sociale menée par la Direction d’Axa IM en 2020 ont rendu un avis DEFAVORABLE.
L’externalisation des astreintes chez Axa IM promise depuis longue date par la Direction deviennent une réalité pour les salariés internes qui assuraient ce travail jusqu’ici, avec un impact direct sur leurs salaires. Plusieurs d’entres eux nous ont remonté que certaines activités seront transférés en Inde dès le 1er juillet, et d’autres suivront en septembre vers un autre prestataire en France. Suite à ces externalisations d’activité, les salariés se retrouveront avec un pouvoir d’achat obéré des revenus complémentaires au titre des astreintes qui peuvent parfois être conséquents. L’Ugict-AIM a de l’expérience sur le sujet, ayant accompagnés des salariés par le passé pour faire intégrer ces rémunérations dans leurs salaires, en cas de perte d’astreintes. Aujourd’hui, plusieurs départements Front Office et Data Management sont concernés, soit plus de 10 salariés à la fois, et le traitement du dossier devient global pour tous les salariés impactés. Aussi, l’Ugict-AIM a demandé par courriel du 24 juin dernier que la Direction ouvrent une négociation collective avec TOUS les délégués syndicaux, les astreintes étant partie intégrante de la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO). L’Ugict-AIM est le SEUL syndicat à revendiquer depuis des années une renégociation de l’accord sur le travail exceptionnel le weekend et le soir, les syndicats signataires des accord NAO depuis des années se contentant de simplement repousser les négociations à une date ultérieure imprécise.
L’ordonnance no 2020-385 du 1er avril 2020 modifie la date limite et les conditions de versement de la « prime exceptionnelle de pouvoir d’achat », dit « Prime Macron ». Pour rappel, l’Ugict-AIM a été seule à demander l’ouverture de négociations sur la Prime Macron 2020 (lire notre tract), et a été seule à remettre des revendications précises lors de la première réunion le 28 février dernier ; la Direction a ensuite reporté la négociation sur la Prime Macron qui a été programmée pour le 6 mars 2020, et confirmation que les alternants ne peuvent pas être exclus du dispositif. Nous attendons toujours les statistiques sur l’attribution de la prime l’année dernière. A l’occasion de l’ordonnance du 1er avril, l’Ugict-AIM actualise ses revendications pour prendre en compte les nouvelles règles : 2000€ pour tous les salariés dont la rémunération annuelle brute égale ou inférieure à 55.419€ (soit 3 fois le SMIC annuelle de 18.473€), y compris les alternants. Autres nouveautés : Le bénéfice de la prime peut prendre en compte les conditions de travail liées à l’épidémie de Covid-19, et est étendu aux personnes qui sont dans les effectifs à la date de dépôt de l’accord d’entreprise, ainsi qu’aux intérimaires mis à disposition de l’entreprise utilisatrice. Ainsi l’Ugict-AIM demande l’attribution de la prime Macron de 2000€ à tous les salariés et prestataires qui ont assuré un travail sur site pendant la période de confinement, quelque soit leur rémunération annuelle. Cette prime peut désormais être versée jusqu’au 31 août 2020 et non plus jusqu’au 30 juin.
L’indemnisation du travail exceptionnel le soir et le weekend fait l’objet de la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) sur les salaires effectifs et le temps de travail. A l’origine, les montants des primes pour le travail exceptionnel au sein de l’UES Axa IM ont été fixés dans un accord de 2004, et ces montants ont été revalorisés une seule fois en 2010. En 2017, l’Ugict-CGT a été seule à revendiquer au titre de la NAO une revalorisation des primes pour le travail exceptionnel (voir notre tract). En réponse, les syndicats majoritaires signataires de la NAO 2017/18 ont convenus avec la Direction de reporter toute négociation à ce sujet ; l’année suivante, les mêmes syndicats majoritaires signataires de la NAO 2018/19 ont convenus de reporter à nouveau la négociation demandée uniquement par l’Ugict-CGT ; en tout dernièrement à l’issue de la NAO 2019/20, les mêmes syndicats majoritaires signataires, toujours d’accord avec la Direction, ont donné, encore une fois, leur accord aveugle pour sauter la négociation annuelle normalement OBLIGATOIRE à ce sujet. Pourquoi la Direction négocierait-elle si 87% des représentants des salariés sont TOUJOURS d’accord pour « voir cela plus tard » ?
Cela fait maintenant 1 an depuis l’échec des négociations 2019 sur la mise en place d’une prime exceptionnelle de pouvoir achat, dite « Prime Macron », au sein de l’UES Axa IM. Conformément aux dispositions légales et compte tenu de cet échec l’année dernière, l’Ugict-CGT a demandé l’ouverture des négociations pour une Prime Macron 2020. A ce jour l’Ugict-CGT est le seul syndicat au sein d’Axa IM à demander l’ouverture de telles négociations …
Contre toute attente, la Direction a encore une fois annulé toute discussion sur les salaires effectifs lors de la NAO en cours, alors qu’elle avait annoncé lors de la réunion de négociation précédente du 9 décembre 2019 que la prochaine réunion NAO sur les salaires serait, justement, le 13 janvier 2020.